Quiconque meurt...

Printemps 1593. Si la tentative de rallier au Roi de Mercœur, duc de Bretagne, est un demi-échec pour Gunther et Pritz, l'idée n'en est point abandonnée, tant l'ébranlement du duc fut manifeste. Le temps ne travaille-t-il pas pour Henri IV ? Il attend le moment le plus favorable pour faire "Le Grand Saut", embrasser la foi catholique. Sans tarder, d'impitoyables intrigues se nouent chez les plus fanatiques comploteurs pour empêcher d'autres hommes courageux de parvenir à la paix religieuse. Bientôt, à Amboise, Gunther, Marion et Pritz sont de ceux-là, toujours poursuivis par la haine convulsive de la Manus Dei. Cliquetis des armes, embûches, assassinats, sacrifices... jusqu'au drame ultime, injuste puisque, selon le bon François Villon : " Quiconque meurt, meurt à douleur "...